Graffiti
Pontevedra (Espagne)
2007 © R. Blanco
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Un graffiti est une inscription calligraphiée ou un dessin tracé, peint ou gravé sur un support qui n'est normalement pas prévu à cet effet. Longtemps regardé comme un sujet négligeable, le graffiti est aujourd'hui considéré, selon les points de vue, comme un moyen d'expression, comme un art visuel, ou comme une nuisance urbaine.
Graffiti vient de l'italien graffito (qui au départ désignait un stylet à écrire), qui a le même sens qu'en français. Son pluriel est graffiti. L'usage n'a pas retenu une tentative de francisation en graffite (fin XIXe siècle), ni le singulier graffito (qu'utilise, entre autres, André Malraux) : on dit un graffiti, des graffiti. Le pluriel en 's' (graffitis) se rencontre mais semble être une faute.
Le mot italien graffiti dérive du latin graphium (éraflure) qui tire son étymologie du grec graphein (γραφειν) qui signifie indifféremment écrire, dessiner ou peindre.
En français, les graffiti issus de la tradition new-yorkaise et associés à la culture Hip-hop sont souvent appelées graffs (mais les pochoiristes des années 1980 parlaient aussi de graffs), parfois improprement orthographiés graphes. Les auteurs de ces graffiti sont appelés graffeurs et graffiti-artists plutôt que graffiteurs. En québécois, il n'est pas rare de qualifier les graffiti-artists de graffiteurs ou de writers, comme en Anglais. Les mots-valise calligraffiti et calligraffitiste, attribués à Bando dans Le Livre du Graffiti (éd. Autrement, cf. bibliographie) n'ont pas été retenus par l'usage. En anglais, on parle de graffiti-artists, writers ou encore aerosol artists. Ces graffeurs peignent leur « blaze » ou celui du collectif (Posse, crew, squad) auquel ils appartiennent.
Graffiti vient de l'italien graffito (qui au départ désignait un stylet à écrire), qui a le même sens qu'en français. Son pluriel est graffiti. L'usage n'a pas retenu une tentative de francisation en graffite (fin XIXe siècle), ni le singulier graffito (qu'utilise, entre autres, André Malraux) : on dit un graffiti, des graffiti. Le pluriel en 's' (graffitis) se rencontre mais semble être une faute.
Le mot italien graffiti dérive du latin graphium (éraflure) qui tire son étymologie du grec graphein (γραφειν) qui signifie indifféremment écrire, dessiner ou peindre.
En français, les graffiti issus de la tradition new-yorkaise et associés à la culture Hip-hop sont souvent appelées graffs (mais les pochoiristes des années 1980 parlaient aussi de graffs), parfois improprement orthographiés graphes. Les auteurs de ces graffiti sont appelés graffeurs et graffiti-artists plutôt que graffiteurs. En québécois, il n'est pas rare de qualifier les graffiti-artists de graffiteurs ou de writers, comme en Anglais. Les mots-valise calligraffiti et calligraffitiste, attribués à Bando dans Le Livre du Graffiti (éd. Autrement, cf. bibliographie) n'ont pas été retenus par l'usage. En anglais, on parle de graffiti-artists, writers ou encore aerosol artists. Ces graffeurs peignent leur « blaze » ou celui du collectif (Posse, crew, squad) auquel ils appartiennent.
1 comentario:
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